lundi 15 janvier 2007

Décentralisation

On entend par décentralisation le transfert, par un gouvernement central, de pouvoirs de décision et de gestion à une instance locale ou régionale autonome.

Lors de la campagne électorale de 2003, le Parti libéral présentait sa vision du développement des régions dans un document intitulé : ”Faire confiance aux régions” (février 2003). Dans les premier mois de sont mandat, le gouvernement Charest entreprenait une tournée pour présenter son projet de loi sur le ministère du Développement économique et régional avec un document intitulé : Devenir maître de son développement : La force des régions (2003). Depuis son élection, le gouvernement Charest parle de décentraliser des pouvoirs vers les régions, de rendre les régions plus autonomes. Ce transfert de pouvoirs permettrait aux régions de décider de leur propre développement et d’être plus autonomes face à Québec. Son approche est moins centralisatrice que celle des autres gouvernements qui se sont succédés à Québec.

Pourtant, ce n’est pas l’intention qui a manqué; surtout de la part du Parti québécois. Dès son arriver au pouvoir, le premier gouvernement du Parti québécois avait songé aller très loin en matière de décentralisation. On parlait même de remplacer les conseils de comté de l’époque par des gouvernements régionaux dont certains représentants seraient élus au suffrage universel. Ces nouvelles instances auraient été responsable du “développement éducatif et culturel”, du “développement social”, de “l’aménagement du territoire” ainsi que du “développement économique et touristique”. Mais le “Livre blanc sur la décentralisation (1977)” n’a jamais été publié officiellement. Les Conseils de comté ont fait place aux MRC qui, ont doit le reconnaître, on un bilan mitigé en matière de développement économique.

Le Livre blanc de 1977 a inspiré d’autres initiatives de la par des gouvernements du Parti québécois, notamment la tournée de consultation “Le Québec des régions” (1984-1985) et le Livre vert sur la décentralisation (Décentralisation : un choix de société - 1995). Malgré cela, tout ce que ce gouvernement a pu léguer en matière de politique régionale fut sa "Politique de soutien au développement local et régional" (1997). On parlait plus d’accompagnement que de décentralisation. D’ailleurs, lors de la présentation de cette politique au congrès de l’Association des régions du Québec (ARQ) en 1997 à Laval, un animateur avait qualifié l’approche gouvernementale de “paternaliste”.

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