lundi 12 février 2007

Concertation, planification, coordination, partage.

Pourquoi développer ? Pourquoi se casser la tête à vouloir plus de services, plus d’emplois, plus d’habitants, etc. ? Ne peut-on se contenter de ce que nous avons et de s’efforcer à préserver nos acquis sans en demander plus ? La réponse est NON.

Le statu quo n’est pas possible. Du moment que l’on cesse de se développer, c’est le déclin, la décroissance, la déchéance. Et c’est cela que nous devrons gérer : la décroissance. De grandes entreprises, de grandes économies, de grands empires se sont écroulés après avoir cesser de se développer. La chute de l’Empire Romain est dû en partie à l’arrêt de son expansion. Le développement constant de l’Empire lui amenait de nouvelles richesses qu’il pouvait redistribuer parmi ses sujets. L’arrêt du développement amena les autorités de Rome à lever de nouvelles taxes pour seulement maintenir les nombreux privilèges qu’elle offrait à ses légionnaires et autres nobles serviteurs afin de s’assurer de leur loyauté.

Le développement économique crée de la richesse. Cette nouvelles richesse peut être redistribuée selon les choix que nous faisons. Si on cesse de se développer, on décline. Que choisissons-nous ? Et comment organiserons-nous notre développement ? Doit-on laisser “les autres” s’occuper de nos affaires ? Doit-on prendre les choses en main ? Et comment ? En brandissant des pancartes et réclamant plus d’actions de la part des gouvernements supérieurs ? La Gaspésia, ça vous dit quelque chose ?

Nous sommes responsables de notre développement (ou de notre délabrement). Ne me dîtes pas que, par exemple, le faible achalandage de notre chemin de fer est la faute des autres ou des gouvernements de Québec et d’Ottawa; je n’y crois pas. Si le train risque de cesser de circuler dans notre région, c’est de notre faute à nous. Il est trop tard pour essayer de sauver notre chemin de fer. Il est grand temps de le développer. Je pense que l’avenir du chemin de fer en Gaspésie sera à l’image de l’avenir de la région. Pour le développer, nous devrons nous concerter, planifier et coordonner nos efforts et partager les résultats.

Le développement de notre région est notre responsabilité à tous. Voulons nous relever ce défi ?

Aucun commentaire: