vendredi 9 février 2007

Une question de volonté.

Le sujet de mon blogue tourne autour du développement des régions; et plus précisément du développement de la Gaspésie. Pour développer, il faut faire des gestes concrets, poser des actions, prendre des décisions. Comme je l’écrit dans le titre, c’est une question de volonté. Ça demande aussi du leadership. C’est ce qui semble manquer dans notre belle région.

Dénoncer le manque d’attention du gouvernement central ou se plaindre d’avoir été traité de façon injuste; critiquer ses politiques et programmes; revendiquer ou demander des aides et subventions; ces gestes ne démontrent pas une volonté de développement. C’est comme si on demandait que le train continu de circuler, mais que l’on est pas prêt à le prendre, à y embarquer. Remarquez que cette situation n’est pas propre à notre région. Montréal vit en ce moment le même problème.

Pour développer une ville ou une région, il faut un leadership, une vision. Le présent maire de Montréal n’en a pas. On l’entend plus se lamenter du peu d’attention que reçoit sa ville alors qu’il devrait proposer au gouvernement de participer à des projets de développement. Depuis qu’il est au pouvoir, la Ville de Montréal stagne. On se demande s’il croit dans le potentiel de sa ville. Son prédécesseur, malgré ce que disaient ses détracteurs, croyait dans le potentiel de Montréal. Et ça paraissait. Le présent maire, malgré ses grandes qualités, est un gestionnaire. Une ville, ce n’est pas une entreprise, mais un milieu de vie; peu importe sa taille. On doit la faire vibrer; faire vibrer ses citoyens; la stimuler. Pour ce faire, on ne peut se contenter de la gérer, on doit la développer. Développer, c’est croître; c’est bâtir; c’est construire. Lorsque l’on cesse de développer, on commence à gérer, à gérer la décroissance. C’est pareil pour une région. L’élu doit être un “développeur”, un visionnaire et non un gestionnaire. C’est le rôle du directeur général et de son personnel de gérer. Pas celui de l'élu.

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