jeudi 22 février 2007

Pause électorale.

Ça y est, les élections ont été déclenchées. Qu’est-ce que les régions devraient demander aux partis? Rien. Si nous ne sommes pas prêts, en région, à prendre nos responsabilités, à déterminer nos orientations de développement et les outils dont nous avons besoins, il n’est pas nécessaire de demander rien aux partis. Nous sommes porteurs de solutions. Nos gouvernements ne peuvent que nous aider à les réaliser. Nous ne pouvons demander aux gouvernements, autant à Ottawa qu’à Québec, de trouver des solutions pour nous. Le développement de nos régions dépend d’abord et avant tout de nous. Tant que nous n’aurons pas décider ce que nous voulons au juste comme développement, et surtout tant que nous n’aurons pas décider de travailler ensemble, nous serons condamnés à attendre. Attendre quoi? Je n’en ai aucune idée. Attendre que l’on se décide à faire des demandes concrètes aux gouvernements.

Par exemple, qu’est-ce qui est le plus important lorsque l’on veut développer un territoire donné? Quels sont les secteurs qui devraient être développés en premier? Réponse: le transport et les communications.

En Gaspésie, Internet haute vitesse n’est pas encore disponible partout et nous sommes encore avec un service archaïque de téléphonie cellulaire (service analogue) alors que le Nouveau-Brunswick a le service numérique presque partout. Il y a des pays africains qui ont un réseau plus moderne que le nôtre. Pour le transport, alors que le train menace de quitter la région pour de bon, tout ce que nous avons eu comme idée, c’est d’envoyer une pétition pour dire au gouvernement fédéral que le chemin de fer était important pour notre économie. Comme si à Ottawa ils ne le savaient pas. C’est brillant comme idée. J’oubliais aussi le fonds de 100 000 $ pour étudier l’opportunité que le tronçon Matapédia - Chandler soit acheté par le milieu.

C’est pourtant pas compliqué. Un port de mer en eau profonde accessible à l’année (le port de Gaspé); un chemin de fer branché sur un réseau nord-américain; la proximité avec 17 États de la Côte Est américaine représentant un marché de plus de 111 millions d’habitants; un traité de libre-échange avec les États-Unis et le Mexique. La question que nous devons nous poser est la suivante: voulons nous développer notre réseau de transport? Les gouvernements à Québec et à Ottawa attendent notre réponse et ils sont tous les deux prêts à nous accompagner. Notre réponse devrait prendre la forme d’un plan de développement de transport (et non une étude d’opportunité) et un plan de gestion global de nos réseaux (ferroviaire, maritime et aérien). Un plan à nous et non celui du MTQ.

1 commentaire:

Le Spindoctor a dit...

Les élections est un moment de grosses luttes politiques. Une bonneformation politique est nécessaire afin de s'en sortir adéquatement et gagner ses élections.

Parfois, il est préférable de faire appel à un professionnel pour ses besoins en relations publiques. Benoit J. Lapierre est un politologue qui peut vous aider dans vos processus de décision.